Valentin Erben - ma vie

valentin erben

1945
Valentin Erben est né à Pernitz près de Vienne en Autriche.

1947
Il s’établit avec sa famille à Augsbourg près de Münich.
Dès lors la vie est placée sous le signe de la musique, de la « Hausmusik », initiée par sa mère, pianiste professionnelle et son père violoniste et violoncelliste amateur.
La famille rencontre des personnalités musicales telles que Rudolf Serkin, le Quatuor Vegh, le Quatuor Amadeus, le violoncelliste Pablo Casals au Festival de Prades dans les Pyrénées françaises et très tôt Valentin Erben est séduit par l’école française du violoncelle : André Navarra, Paul Tortelier, Maurice Gendron...

des Maîtres, une initiation qui compte dans sa décision de devenir musicien professionnel.

1949
A quatre ans, un violoncelle ou plus précisément un alto lui est confié!

1953 -1963
Premières leçons de violoncelle auprès du Paul Freidel, ancien élève de Julius Klengel. Entrée à la classe de Walter Reichardt à la Musikhochschule de Münich.

1963
Première rencontre avec André Navarra à l’Académie Chigiana de Sienne.

1964
Une année d’étude au conservatoire de Vienne dans la classe de Tobias Kühne, disciple de Navarra.
A la fin de l’année, Valentin Erben joue le Concerto de Schumann dans la grande salle de la Wiener Konzerthaus.

1965-1968
Valentin Erben connaît une période d’étude musicale intense et heureuse au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans les classes d’André Navarra, de Jean Hubeau et de Joseph Calvet ; ces trois années sont couronnées par les Premiers Prix de violoncelle et de Musique de chambre de Paris et d’un Prix au Concours international de violoncelle ARD de Münich. En 1967 Valentin Erben est simultanément lauréat du Concours international de violoncelle de Vienne et lauréat du Concours international violoncelle – piano ARD de Münich.

1969
De retour à Vienne, sa rencontre avec Günter Pichler ne se fait pas attendre. Le Quatuor Alban Berg est fondé, il occupe brillamment la scène jusqu’en juillet 2008.

1969-2008

-

38 années sur les scènes internationales forgées au sein du Quatuor Alban Berg;

-

les chefs d’œuvres du répertoire classique, romantique, XX° et XXI° siècle gravés chez TELDEC et EMI,

-

une expérience, un langage unique : Valentin Erben s’efforce de le faire revivre au quotidien.

Durant cette période Bério, Schnittke, Urbaner

...

dédient leurs œuvres au Quatuor Alban Berg, la dernière en date est « In memoriam an Thomas Kakuska » de Wolfgang Rihm.

Au cours de plusieurs cycles internationaux de concerts il n’est pas rare de voir Valentin Erben à l’affiche en tant qu’interprète d’un concerto de Haydn (à Paris, à Vienne, Tokyo, Taipeh) ou de Darius Milhaud ou encore « Tout un monde lointain » de Dutilleux.

2004-2007

Valentin Erben prête son concours à l’Orchestre du Festival de Lucerne sous la direction de Claudio Abbado et de Pierre Boulez à Lucerne, Rome, Tokyo, Londres, New - York . Plusieurs DVD relatent sa présence dans des symphonies de Mahler et Bruckner, des œuvres de Mozart, Beethoven, Strauss.

Valentin Erben joue un violoncelle de Matteo Goffriller 1722 – "Ex – Pierre Fournier" et "Ex – Yoyo Ma", qui est aimablement fourni par Merito String Instruments Trust GmbH.

Professeur émérite de l’Université de musique de Vienne et de la Musikhochschule de Cologne, Valentin Erben est régulièrement invité à donner des master classes de musique de chambre et des conférences sur des sujets qui vont de la créativité musicale à la problématique de l’écriture du quatuor à cordes en passant par la vie et personnalité de ses compositeurs favoris (Schubert, Beethoven, Alban Berg)

...

à Paris, Heidelberg, Aldeborough, Madrid.

Valentin Erben est présent sur les grandes scènes d’Europe dans une collaboration permanente avec de jeunes quatuors à cordes, des membres de l’orchestre philharmonique de Vienne, des artistes internationaux pianistes, compositeurs, chanteurs, acteurs ou danseurs,...

La salle Gaveau à Paris l’accueillait avec enthousiasme pendant une semaine en mai 2013, Vienne et d’autres cités l’attendent en 2014 dans l’intégrale des sonates de Beethoven avec Shani Diluka comme dans des créations de Johanna Doderer à la Wiener Konzerthaus.